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Maintenant j'attends que la cage s'ouvre

 

Dans une Italie fantasmée, intemporelle et insaisissable, malgré la crise qui menace, les pêcheurs préparent la fête de La Rouge. Mais il suffit d'un incident sur le marché pour que leur conscience politique se réveille et qu'ils décident de s'emparer du pouvoir.

Une fois les institutions renversées, ils se retrouvent démunis, désorientés et perdus, ils recréent le système qu'ils viennent de détruire. Le changement est il possible?

 

Et les bouleversements qu’entraineront un tel  changement, tu y as pensé aux bouleversements ?

Depuis toujours, tout le monde est à gauche. Si toi, tu veux changer, tout le monde devra aussi changer.

Paolo. La Figue 2,1 

 

 

Oui ,c’est un honneur et c’est avec l’honneur que l’on gouverne les hommes

L’honneur est le hochet du pauvre et comme une bonne mère, je l’agite au dessus de sa tête lorsqu’il crie trop fort.

Andrea. La Figue 2,2

 

Ah non. Pas les gâteaux. On ne touche pas aux gâteaux!

Sigismondo. La Farine 1,1

Avoir des enfants, c’est un luxe que les pauvres ne devraient pas se permettre. Un enfant de pauvre, ça ne sert à rien et en plus c’est laid, c’est sale. Non, les pauvres devraient naître déjà adultes, prêt à l’emploi. L’enfance devrait leur être interdite. 

Valentina. La Farine 1,3

 

 

 

 

Et celui que chacun craint le plus, c’est lui même. Les hommes parlent, mais ils n’agissent jamais. Ils ont trop peur des conséquences de leurs actes, de savoir où l’action les mènera et de se réveiller un matin avec du sang sur les mains.

Filomarino. La Farine 1,4

 

C’est parce que les sommes n’étaient pas assez importantes, Signora Brutta, toute révolution est à vendre et on ne dispute que du prix.

Massimo. Le Pain 3,6

Leurs plaintes ? et de quoi peuvent-ils se plaindre ?

Sigismondo. La Figue 2,5

 

L’herbe a toujours le même goût où que l’on soit. Ce qui change sa saveur, c’est l’état d’esprit avec lequel on l’accueille. Si l’on est heureux, si l’on croit en elle, alors elle accroîtra notre bonheur. Mais à l’inverse, si l’on ne croit plus en rien, alors elle nous fera sombrer plus profond encore en nous donnant l’illusion qu’on ne peut pas s’en sortir sans elle.

Filomarino. Le Sel 4,1

 

 Fini les beaux discours ? les citations des grands livres ? toute cette culture de merde dont tu nous gavais jusqu’à l’étouffement. Dans la lutte, tes livres ne t’ont servi à rien. Dieu t’a abandonné comme une vieille merde, il n’a même pas daigné se baisser pour te ramasser.

PaolaBianca. Le Sel 4,3

 

En fait de rébellion, il ne faut pas commencer, ou il faut finir.

Femme masquée. Le Sel 4,4

 

À chaque fois que des hommes s’assemblent pour défendre une cause ou pour vivre une expérience en commun ils nous en donnent la preuve fondez vous dans la masse des spectateurs acceptez de croire que les acteurs sont des personnages accompagnez les dans ces rêves qu’ils vous donnent à partager et vous comprendrez c’est beau des hommes unis vers un but commun je souhaite à chacun d’entre vous de sentir au moins une fois dans sa vie s’allumer en soi cette flamme de la fraternité qui fait de nous des géants .

Brancaccio. Les Feux 5,5

 

On arrive toujours quelque part                                       

Avec des attentes                                                                   

Nécessairement déçues

(…)

La vie n’est qu’un amas de déceptions

PaolaBianca. Les Feux 5,2

 

Les gardes des finances. Les gardes des finances.

Qu’on les décapite tous. Avec leurs têtes,

je me fabriquerai un boulier géant.

PaolaBianca. Le Sel 4,5

 

 

 

Nous ouvrirons des écoles où ils apprendront

à respecter les puissants.

Andrea. Les Feux 5,1

 

 

 

 

 

Je déteste l’été. La transpiration des belles-mères.

Pandolfo. Les Feux 5,1

 

 

 

 

 

 

J'ai voulu croire en Dieu pour pouvoir avoir confiance en l’avenir,

pour avoir une raison de vivre.

(...)

Dieu est mort. En célébrant la messe,

je ne fais qu’agiter des cendres.

Brancaccio. Le Sel 4,6

pour réaliser nos désirs nous devons nécessairement nous salir les mains nous salir la conscience.

Brancaccio. Les Feux 5,5

 

 

 

 

 

Le pouvoir repose sur une dialectique simple : tout ou rien

Pandolfo.Les Feux 5,1

 

 

 

Tu sais PaolaBianca les gens s’aiment et ils font exprès de ne pas se comprendre et ils se disputent

                                                      et alors tout d’un coup ils cessent de n’être plus qu’une seule et même personne.

Paolo. Les Feux 5,2

 

 

 

 

 

Car oui les mots sont importants c’est à force de glissements sémantiques insignifiants que nous ne nous comprenons plus.

BRANCACCIO. Les Feux 5,5

 

 

 

 

 

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